Hier j'ai joué à Notre Dame, Guerre Froide, Cuba

Publié le par ludolia

Ludolia inaugure sa rubrique "Hier j'ai joué à".
 Le but de cette rubrique est d'être bref et de voir un jeu sous l'angle du joueur en condition réelle. Je m'interdis donc tout compte-rendu de parties long qui n'interesserait que son auteur. 

Hier, 8 décembre 2007, 
J'ai  joué à Notre Dame, à Guerre Froide : Cia vs Kgb et à Cuba.


Notre-Dame

 


C'était ma première partie de ce jeu nouvellement acquis. A l'ouverture les plateaux de jeu me semblaient bien peu attrayants. La lecture de la règle semblait confirmer cette impression. On pose des cubes sur ses quartiers d'où l'on reçoit des ressources, de l'argent ou des points de prestige.. Bof.. Et surtout, le fait de passer les cartes aux adversaires me parassait comme très hasardeux : comment faire pour monter une stratégie si on ne maitrise pas ses cartes ??

Eh pourtant ! Dès le deuxième tour, (le jeu en compte 9), le charme opéra. Comment ?
Parce qu'en fait, la pose des cubes est une sorte d'investissement : les cubes posés restent et on reçoit ainsi de plus en plus de ressources là où on aura posé des cubes.
De plus, les personnages que l'on peut corrompre pour une pièce d'or rapportent des vrais avantages. Sans compter le mécanisme des rats ( si on a trop de rat danbs son quartier on perd 2 PV et un cube posé sur un quartier ) qui apporte un stress sympathique.

Je dois l'avouer, j'ai perdu, ça m'arrive (trop) souvent :o). Mais j'ai vraiement apprécié ce jeu, on se sent gestionnaire de la rareté. J'envisage plusieurs stratégies possibles.
Du tout bon donc !


Guerre Froide : CIA vs KGB


Là aussi, première partie. Le matériel est bien fait : on se prend au jeu tout de suite grâce aux cartes, au jeton aux couleurs des 2 camps. Grosse crise de rire sur les cartes des russes : leur nom est écrit en caractère cyrillique. On a donc passé 5 minutes à rire de notre prononciation forcément défaillante.

Une fois le jeu commencé, le rire ne s'est pas éteint loin de là. Ce jeu qui s'apparente au Black Jack impose de choisir un agent que l'on ne révèlera qu'une fois la phase de pose de cartes terminée. Ces agents ont des pouvoirs différents et inégaux. L'agent le plus intéressant est bien sur le "maitre espion " : si votre adversaire gagne la partie de pose de cartes (la lutte d'influence dans le jeu), c'est vous qui au final gagnerez l'objectif !!

Résultat : de bonnes crises de rire avec ce personnage de maitre espion en raison de mes dialogues et manoueuvres pour perdre. Car c'est difficile de perdre volontairement dans ce jeu car si l'autre le voit il peut vous donner des cartes qui vous empêcheront de perdre ou provoquer l'élimination de votre agent. 

Mon adversaire, dégoutée de mon utilisation fréquente du maitre espion finit par l'assasiner mais c'était trop tard, d'autant plus que je lui avait tué son maître espion très tot dans lapartie. Elle tua pas mal de membres de mon équipe, la Cia ne devenant plus que l'ombre d'elle-même.

J'ai gagné la partie. J'ai bien aimé ce jeu quoique je crains que le mécanisme soit trop répétitif. 
 

Cuba


Seul jeu de la journée auquel j'avais déjà joué auparavant mais c'est quand même un jeu très  récent. C'était une partie à 2.
J'ai tenté une stratégie de combinaison de bâtiments : à chaque tour, je gagnais 4 Points en activant l'hotel et en convertissant 2 cubes d'eau en 2 points de victoire gra^ce au réservoir d'eau rapportant 2 cubes d'eau et au terrain de golf. Je récoltais en parrallèle des agrumes et du tabac que je chargeais sur le bateau ou revendais au marché. J'ai donc peu dépensé et j'ai pu ainsi faire voter les lois que je voulais en achetant les votes facilement. 
Cette stratégie m'a bien réussi puisque j'ai gagné.  

J'ai pris plaisir à jouer mais je veux tester ce jeu à plus de 2 joueurs car il manque clairement quelque chose à 2, ce dont  
Puerto Rico que l'on compare souvent à lui ne souffre pas.

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